En 2002, l'INADES doit être profondément repensée. Pratiquement réduit au Centre de Documentation (IDOC) et au département d'Action Sociale en Milieu Urbain (ASMU) se déployant surtout dans le quartier d’Abobo où il est bien inséré, il peine à s'enraciner. Le moment est d'autant plus profitable pour repenser ses orientations que la Côte d'Ivoire, pays d'accueil, connaît elle-même les plus fortes turbulences de son histoire, contraignant de facto tous ceux qui y travaillent de quelque manière à réévaluer leurs entreprises et à prendre de nouvelles initiatives. Si diverses institutions ou organisations décident de quitter le pays – au moins provisoirement –, l'INADES choisit pour sa part d'y demeurer et de se renouveler de manière significative : il change de nom et il change de logo.